[GUIDE] L'IBL selon TeP

Passionné ou ignorant de génétique cannabique, cette section est faite pour toi. Viens poster ici tes informations ou tes questions concernant les origines, croisements et l'histoire du cannabis.

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TeP

[GUIDE] L'IBL selon TeP

#1 Message non lu par TeP »

L'IBL on en entend forcément parler un jour ou l'autre, sous différentes formes. Et si ce terme vous interpelle c'est que vous vous intéressez au breeding. Faut au moins que quelqu'un vous le dise, c'est LA technique la plus utilisée pour concevoir des hybrides ou des lignées pures (méthode serious seeds/sensi seeds). Tout ce que l'on touche sort d'un IBL, plus ou moins long, plus ou moins efficace, avec des moyens plus ou moins détournés...

Voici un petit briefing sur l'IBL destiné à tous les niveaux. Une présentation simple de ce que l'on peut attendre des souches que nous achetons, échangeons ou vendons : la stabilité.

-Mais aussi je vous montrerais quelques notions de qualité, des techniques utilisées, et quelques autres outils pour pouvoir juger de la qualité d'une graine objectivement.

Enfin je finirais par une intro à l'IBL de placard afin peut être d'éclairer les vocations.
Je me roule un spliff et c'est parti...
Y'a pas à dire, j'aime la bonne vieille JH.Superbe balance.
Avant de continuer la tête baissée il nous faut faire un checkup rapide de quelques termes que je serais forcé d'utiliser. Je ne vais pas chercher à vous enfoncer la tête dans la technique et parler de "main terreuse à main terreuse".

Homozygote et Hétérozygote
Rôh le c.... qu'ils disent au fond :mrgreen: .

Hétérozygote
C'est nous par excellence, les humains. Un prélèvement ADN peut nous identifier car notre génome (code génétique) est "foncièrement" unique pour chacun d'entre nous. Et à chaque fois qu'on se reproduit on assemble deux rubicub pour en faire qu'un et on mélange. ça donne une descendance hétérozygote.
Nous, humains,et les mammifères en général, supportons le moins d'être homozygote. L'inverse.
Cela donne des malformations, des espèces qui s'éteignent... chaque espèce hétérozygote aura son taux de tolérance.

Au niveau du canna, c'est une plante riche en géne. Une variété peut être stable et hétérozygotte.On appelle ça un graal cannabique, avis aux amateurs.
Hétérozygote comme Homozygote n'a rien avoir avec des notions de qualité. [breeder discount] vend du mauvais hétérozygote, et [pseudo-breeder] vend de l'homozygote herma....
Ces termes jugent le contenu génétique uniquement et dans son mode de présentation.

Une bonne variété hétérozygote non stable (unst) se présentera dans une culture comme un ensemble de pieds ayant un air de parenté global mais aux spécimens bien différenciés.. aucun jumeaux.

Une bonne variété hétérozygote stable (st) se montrera perfide à reconnaître et reste le fruit d'un travail d'orfèvre, à l'image des roses française des années 30-40 qui peuplent tous les jardins anglais aujourd'hui. Vous aurez un beau panel de faux jumeaux, démontrant chacun au plus fort de leur épanouissement de grandes différences sur des phénotypes pointus, c'est de là que les mothers légendaires de tout ce beau petit monde sont issues.

Donc, Hétérozygote : la plante a un contenu génétique bien différencié de sa frangine et de ses frangins. "Moi je fais des budz comme maman, mais j'y mets un touche de rouge en fin de flo!" "Ouais bin moi aussi je les fais comme maman, mais elles sentent bien meilleur que toi!"

Homozygotte

Là mes pauvres vous allez souffrir dans les prochain chapitres, la route est longue petits scarabées.Et moi aussi pour expliquer clairement et simplement.

Il y a des espèces qui supportent plutot bien d'etre homozygotte. Notemment les végétaux. La bubblegum de Serious Seeds est un bel exemple de variété homozygotte.

Dans ce cas précis, les codes génétiques de chaque plantes seront trés semblables, jusqu'à l'illusion d'avoir mis des boutures et pas des seeds.

C'est ce que l'ont appelle communément à tort les variétés stables. Mais moi même je fais l'erreur souvent... on ne vois jamais plus de bonnes hétérozygottes stables, c'est peut être pour ça.

Donc homozygottes, un espace de culture remplis de quintuplés, sextuplés...etc.. ils ont pratiquement le même code génétique au vue des apparences.

Le test d'homogénéité ultime, généralement utilisé à haut niveau dans les échanges de seeds et les demandes d'avis, c'est les tests de carences.
Il suffit decontroler les apports le plus finement possible et de retirer brutalement un apport essentiel seulement (azote par ex). Si les mêmes carences apparaissent simultanément sur 80 à 90% de la populace, vous avez une souche stable pas qu'en apparence ;o), donc une variété de trés bonne qualité, pouvons être recherchée par d'autres breeders comme matière première.

Mais l'homozygotte est l'épée de Damocles du cannabis inclus dans un plan de breeding, car l'hermaphrodisme , la dépression génétique (dégénérescence), le retour à l'état sauvage (ruderalis) sont au bout du chemin. Et comme rien n'est simple, il existe des landrace homozygotte(=pur) n'ayant pas dégénérés et d'une qualité sans reproches. Vous faites un out sous votre lattitude sans acclimatation génétique, vous vous retrouvez avec du chanvre textile... l'environnement peut être une pression selective importante sur les espèces, les empéchant d'évoluer ou de régresser sur notre point de vue de breeders.
Capish?

Qu'est ce que c'est au juste l'IBL? Clairement? Une technique? Un moyen de culture?


L'IBL ce n'est pas une technique précise déjà. On ne peut pas apprendre à faire un IBL mais différents types d'IBL.
Faire un IBL d'une souche signifie faire un croisement entre des plantes en lien génétiquement.
-Quand vous croisez une afghanne avec une indienne, ce n'est pas un IBL.
-Quand vous croisez une F1 Chronic Serious Seeds (fais chié simon à être le seul, on va croire que je bosse pour eux) avec une F1 Chronic Serious Seeds avec des numéros de séries distincts, on peut considérer que vous faites un IBL.Dans ce cas précis vous le continuez.
-De même quand vous faites pousser une landrace et que vous faites un croisement c'est de l'IBL.
- meme topo si vous faites des F2 à partir de F1, des F35 à partir de F25...

Comme vous le voyez les applications sont nombreuses. La pire de toutes pour nous tous ici présent , lol , c'est le Selfing.

Le Selfing, c'est une plante sexuée avec elle même, c'est la forme la plus sévére d'un IBL, qui diminue drastiquement la durée de vie globale de l'IBL mais aussi sa qualité dans notre cas à nous ! C'est un fléau.
Vous pourrez debusquer ces erreurs génétiques en voyant un "S1", "S2", "Sx" accolé au nom. Si vous voyez un jour "Trainwreck S1", même si c'est trés tentant... fuyez!

Comme on vient de le voir, fabriquer un IBL ne peut se faire qu'avec des specimens d'une même "grande famille génétique". En fait, techniquement, du moment où vous débutez un IBL, vous avez crée les racines, les ancêtres d'une nouvelle variété constituée de plusieurs milliers de specimens. Tous les specimens découlant du cross initial doivent constituer le seul matériau pour avancer l'IBL. A vous de gérer les familles, les mariages, les naissances, les divorces, les métissages lointains...une population.

Oui mais, quel est le but d'un IBL?

Le résultat concluant, l'objectif d'un IBL est l'accroissement du nombre de specimens homozygottes (voir en haut du post) et l'accroissement des variations entre différents IBL d'une même "grande famille génétique".

Autant vous prévenir, les IBL à unique lignée ne font pas long feu et sont loin d'avoir exploité tout leur potentiel avant de s'éteindre génétiquement. C'est le cas de la descendance d'une graine féminisée pour le cas le plus rapide, ou d'un selfing. C'est mort. Inutilisable.

On crée donc des IBl dans les IBL. Exemple le plus basique.
J'ai une souche qui pousse vite, qui produit peu, mais qui est trés forte.
Je crée instinctivement trois lignées représentant les trois phénotypes dominant. Une lignée "pousse vite" , une lignée "produit peu", une lignée "trés fort". Ce seront trois "IBL lines", trois lignées d'IBL. je vais ensuite travailler ces trois lignées distinctement pour avoir un maximum de variation entre les lignées. Maximiser le nombre de lignées d'un IBL maximise aussi la durée de vie d'un IBL, j'en suis sur une landrace , à son IBL 31 sur 5 lignées (plus de 10 ans) aux dominances presque opposées...soyez prévoyants ;o)

C'est une technique presque incontournable mais lente et difficile. Une technique de l'IBL du cannabis bien maitrisée grave des espèces dans l'histoire en ne cherchant pas à suivre quoi que ce soit. Vous vous rappelez quand la WW est apparu? Et la JH?
Par l'exemple et avec des graines de qualité breeder (hétérozygottes stables ou acclimatées) ou de trés bonne qualité commerciale (homozygottes/hétérozygottes stabilisées génétiquement riches et viables, vive le 3way et le 4way ;o). Sans balancer, vous prenez deux sachets de Sweeth thooth #3 et vous ré écrivez la souche. Les bons petits plans sont nombreux, et contrairement à ce que la plupart le font penser, les skunk sont une alternative facile, peu payante pour l'originalité, mais minoritaire. Beaucoup de souches commerciales valentencore le coup d'en faire quelque chose de pointu. Pillez les. MDR, mon boss va me noyer dans le bac hydro des mothers :mrgreen:

Vous avez donc 4 sacs d'une espèce X. Votre job : faire un max de seeds avec chaque lignée et les cultiver individuellement au plus une vingtaine de génération (ça en fait des seeds).

Si votre souche de départ est homozygotte, vous pouvez réduire le nombre de génération. Homozygotte : pas beaucoup de notes pour composer un air de musique.

Les IBL "séparatistes" courts sont utilisés par tous les breeders un peu filous pour faire de l'extraction de génes d'un souche concurrente ou empruntée. A mon niveau, j'échange des seeds à pratiquement chaque lignée avec le monde entier. Chaque stade de votre plan de breeding peut interresser les travaux d'un autre, c'est fatal. Ce serait trop facile si :
1) les breeders ne commercialisait pas des souches léssivées génétiquement ou vérrouillées à la DP
2) il ne fallait pas une excellente connaissance de la souche et de ses phénos pour pouvoir mener une extraction efficace. La préparation est trés longue, mais permet de récupérer du matos brut à hybrider en vue d'IBL.

Au final de l'IBL de notre exemple, vous aurez en vingt générations 4 lignées de la variété. Ces lignées auront été améliorées individuellement et selon des critéres disctincts, et seront homozygottes selon la résistance de la race ou de la variété à l'IBL. J'ai cultivé une landrace nord africaine qui ne se pliait pas à l'IBL, quoi que je fasse, elle restait hétérozygotte. Ce fut le départ d'un de mes cross les plus mémorables.

Ces quatres lignées... rien ne vous empéche de les croiser entre elles avec dicernement pour la précision ou en pollenisation globale pour une remise à zéro du compteur, mais aprés avoir passé le tamis. :wink:
Vous aurez ainsi de "fausses F1", trés vigoureuses, splendides, trés commercialisables :mrgreen: ou d'une grande valeur pour les échanges :roll: pointus voir tendus :lol: .Il ont pillé notre patrimoine... pillons les à notre tour.
Le but : vous retrouver avec des souches stables, splendides car issues de passionnés y travaillant continuellement avec des nouvelles versions tous les ans... voir 4 à 5 en ce qui me concerne :mrgreen:

Je ne parle bien entendu pas de selection et de sa qualité, ni du feeling du cultivateur. Alors quand on a affaire à un selectionneur entièrement basé sur le feeling comme le père X-or (big up ma caille!), on ne peut même pas s'aventurer dans le principe de selection. Toute méthode de selection confondues, j'estime que vous savez améliorer une weed. Que vous vous êtes entrainés, que vous avez essuyé des échecs, éventuellement que vous êtes bien chapeauté, et que vous faites ça avec les tripes.

Sortez du moule et produisez quelque chose de bon, de rare et donc facilement négociable pour avoir ce que l'on souhaite faire pousser. Les échanges de freelances sont aux antipodes du marché. Les IBL sont échangés au compte goutte et les seeds commerciales offertes ou échangées en grand nombre pour donner du poids aux négociation. Elevez votre culture par le breeding!

Effet de l'IBL sur la vigeur

Là, ici, c'est le dark side. C'est ce qui partage les passionnés des curieux sur le terrain (quoi? non j'ai rien dis :mrgreen: j'ai cité personne :mrgreen::mrgreen:).

Votre souche, comme je l'ai survolé est imprévisiblement sensible à l'IBL que vous allez créer.

Vous voulez transformer une variété hétérozygotte en variété homozygotte :

Multipliez les out sans selection autre que la selection naturelle. Laissez le combat génétique opérer jusqu'à la stabilité. La chanvre est un vampire génétique trés vorace, mais il posséde aussi une capacité d'adaptation phénoménale. Les secousses passées et la vigeur sensiblement décroissante, je vous conseille de ne jamais céder à la facilité et sacrifier l'âme de votre création. Si vous poussez l'IBL pur de la lignée au délà des premiers signes de perte de vigeur, vous perdrez des portions de code génétique comme un biscuit qui s'emiette.

C'est à ce moment là que vous croisez cette lignée en fin de course, homozygotte X homozygotte, de la meme souche mais de lignées différentes.

Un bon conseil, créer un maximum de lignées dés le départ. Et commencez à surveiller les signes de périssement génétique dés le IBL3. C'est trés mauvais, mais généralisé dans le commerce. Les génétiques sont pauvres, le prix en est encore plus injustifié.

Cette route est la plus longue pour atteindre une race homozygotte parfaite, mais elle permet de régler trés finement chacun des phénotypes. On peut même maitriser à ce stade et avec un bon suivi documentaire,la procréation d'une mutation naturelle.

Ce qu'il faut savoir pour la stabilisation par l'IBL, et la création d'une race homozygotte :

La plupart laissent la souche "s'épurer" d'elle même pour devenir homozygotte. c'est le cas d'IBL rapides.Opérer une selection avant est futile car le code génétique final de l'homozygotte sera généré aléatoirement. Cette recompilation du code est à quelque chose près celle qui se produit lors de la production d'un cross F1.

Si la transition jusqu'aux populations homozygotte est longue, la transformation peut se faire selon vos propres critéres.

Plus vous séparez le temps entre l'état d'hétérozygotte et d'homozygotte, plus vous écartez les résultats aléatoires gràce à votre selection.

Si ce processus est utilisé pour la création fine de lignées d'une souche, c'est à dire que si je reprend notre exemple plus haut, ce long IBL en quête d'homozygotte est fait avec une seule des quatre partie du sachet de graines.... imaginez la qualité des quatres lignées homozygottes, tellement pointu que vous fumez du rêve en nuage....arf!

Donc oui, on est confronté à la perte de vigeur en breeding et en IBL. mais ce n'est pas lié au fait d'effectuer un IBL. Tout dépend de la souche déjà. De sa richesse génétique et de sa résistance désirable ou indésirable à l'état homozygotte.Mais aussi des techniques utilisées. Je prône un breeding de qualité, sans aucun raccourcis.

Donc je dis non, on peut comparer un bon F1 et un bon IBL, on ne voit pa s la différence.

La régle, c'est que plus vous avez de specimens à croiser, plus vous avancez doucement et surement. Si le nombre est réduit, il faut raccourcir les temps de purs IBL entre chaque croisement inter-lignées et prévoir un bon nombre de lignées de départ. C'est le temps que vous donnez au cross que décide de la vigeur, avec deux parents et une lignée... vous n'irez pas loin avant d'avoir une plante d'intérieur sans intéret.

J'enfonces le bouchon un peu plus loin en disant que dans le cadre d'une creation de souche outdoor, on peut pousser trés loin le modelage jusqu'à dépasser de loin en vigeur tout ce qu'un hybride frâiche peut faire de mieux.

Ok.J'ai des graines. Je les lances.
Je croises les specimens aux traits dominants semblables ou en relation, puis je sépares les graines par couple.
Chaque couple donne une lignée.
Ensuite, gràce à un peu de documentation mendélienne et des essais, j'opère une selection pour atteindre mon objectif :
mettre le plus longtemps à atteindre la weed la plus forte qui soit pour avoir la weed la plus forte que la génétique de départ peut créer.
Suis je assurré, d'atteindre mon but?


Oui dans la majorité des cas. Même dans les cross qui ont pris une tournure imprévisible (colorations, formes de feuilles..) on garde la main sur les rennes.

Mais les exceptions existent et malheureusement pour nous elles sont aléatoirement réparties.Il existe une sorte de "virus du code génétique" qui opére sur les IBL et qui est due à notre pauvre visibilité (basé sur la déduction des génotypes à partir des phénotypes).
Ce sont les génes "récessifs-suppresseurs", quand ils s'en vont ils font le ménage, et vous priez pour pas qu'il suppriment ce que vous désirez le plus pour votre future homozygotte de luxe... on va peut être rajouter 5 ou 6 génération finalement.... :mrgreen:
Les breeders "au feeling" s'en tirent avec brio dans ce genre de situation en vous faisant des miracles de sensibilité.

Mon approche est plus systématique, et je la prône pour personne, c'est purement une préférence. J'essaies d'extraire l'extreme combinaison, exempt de génes recessifs, et qui ne soufrira pas d'un long et pure IBL par lignée. ça demande de démarrer un nombre phénoménale de seeds, de tenir une documentations et des mesures à jour, de selectionner du début à la fin les specimens et de les classer par dominance selon le schéma mendélien.

DOMINANT : A
récessif : a

J'ai lancé 500 seeds de la variété X. J'ai obtenu en 3 sessions ces résultats :

sesssion 1 : A A A A A u u A/u
session 2 : B B i i u u A/u A
session 3 : r r B B c/c c c A/A A A A

Je regroupe et fait : A A A A A A A/A A A A B B B B
ça me donne du coup : A A A A A A A/A A A A bbbb

La souche contient ce que je recherche dans les specimens dominants, la récéssivité de l'autre dominance relevée est pauvre, donc je peux opérer un IBL moyen(IBL5-IBL10) en pur IBL de lignée.Mais ce n'est pas la souche que je cherche, je cherchais ceci : A B A B A B A B, pour un IBL pure de lignée presque illimité et une finesse chirurgicale.

C'est beaucoup moins artistique, mais crée des matières premières formidables. Afin d'assurer aux souches une bonne richesse génétique pour ré utilisation, et d'affiner le coté un peu "militaire" qui résulte d'un passage à l'IBL, je crée en majorité des 3way et des 4way issus de longs IBL spécialisés. L'extraction est trés difficile ( :mrgreen:) mais la souche est viable pour un IBL et fiable pour un cross car issue de trois lignées homozygottes.

Experiences personnelles

Quand vous voulez faire un brassage de landrace par pays (ben ça arrive :mrgreen:) vous regroupez toutes les variétés régionales de cannabis et vous brassez la génétique en vue d'un IBL trés rodéo, mais dans le but d'extraire l'essence des souches nationales.

Vous vous rendez compte, par exemple, que vos deux souches dominantes sont :
- une variété poussant en milieu aride
- une variété poussant en milieu trés froids
Votre résultat final ne pourra pas poussez en milieu sec ni à basse température. Les génes sont perdus dans l'IBL et plus vous avancerez dans la précision et plus vous aurez à faire de concessions sur l'adaption de la souche à son environnement. :wink:

Imaginez : "moi je pousse dans un PH5!", "ouais ben moi que dans le sol calcaire!!!!" .....

-------------Des question ? :mrgreen: -------------------FAQ-------------------

- Ajout de Rahan
La stabilité d'une souche est donc un terme relatif au nombre d'individus que tu fais pousser. Une souche très hétérozygote pour de nombreux gènes sera stable au niveau de la population si tu fais pousser beaucoup d'individus, car il te faut beaucoup d'individus pour retrouver toutes les combinaisons possibles.
Une souche homozygote sera beaucoup plus facilement stabilisée car elle ne possède déjà que peu de variations.

La difficulté va être de combiner cette stabilité en limitant la perte de vigueur, car les hétérozygotes sont souvent plus vigoureux, du fait de l'heterosis (phénomène qu'on retrouve particulièrement sur les F1 de deux souches différentes).

Reprenons par les bases, en prenant comme illustration le canna, tout en simplifiant quelque peu.

Pour un organisme, il y a deux manières de se propager : soit par multiplication asexuée, soit par multiplication sexuée.

Dans le cas de la multiplication asexuée, le matériel génétique n'est pas modifié d'un organisme à l'autre. C'est l'exemple du clonage pour le cannabis : tu prends une branche, tu mets de l'auxine, les racines se différencient et hop, tu retrouves un organisme équivalent au pied mère, avec le même matériel génétique.

Dans le cas de la multiplication sexuée, le matériel génétique d'un organisme va se combiner avec le matériel génétique d'un organisme différent pour donner un troisième organisme différent encore au niveau de son matériel génétique.

Comment cela va-t-il se produire et comment est ce possible?

Il faut tout d'abord savoir que chaque organisme possède son matériel génétique en un ou plusieurs exemplaires. Le matériel génétique est en quelque sorte stocké dans les chromosomes, dans le noyau de la cellule. On peut donc posséder un ou plusieurs chromosomes qui ont la même dénomination. Par exemple, le chromosome 10 peut être présent une fois dans le noyau, deux fois ou trois voire plusieurs fois. Dans le cas d'organismes possédant le matériel génétique en deux exemplaires dans leurs cellules, on dit qu'ils sont di-ploïdes. Lors que la cellule ne possède qu'un jeu de chromosomes, on dit qu'elle est ha-ploïde.

Ce qui est important à retenir, c'est qu'entre les différents chromosomes 10, on peut avoir des gènes qui sont identiques ou pas. On parle d'allèle. Ainsi le gène A peut être représenté par un allèle x sur le premier chromosome 10 et par un allèle y sur le second. On dit que l'individu est hétérozygote (xy) pour le gène A. Les deux homozygotes possibles sont xx et yy. Prenons l'exemple de l'hétérozygote xy et de l'homozygote yy.

Lors d'une multiplication de cellules classiques, le nombre de chromosomes composant le matériel génétique est tout d'abord doublé, puis la cellule se divise et donne naissance à deux nouvelles cellules filles identiques dans leur matériel génétique. C'est la mitose. Dans les deux cas (xy) et (yy), les cellules filles seront équivalentes, c'est à dire que xy donnera xy et yy donnera yy.

Lors de la division des cellules avec un but de reproduction sexuée, une nouvelle division fait son apparition. C'est la méiose. Avec cette division, le matériel génétique ne se multiplie pas. On va donc avoir deux cellules filles qui ne possèdent qu'un seul chromosome chacune. Ici on va avoir une différence majeure entre l'hétérozygote qui pourra donner x ou y alors qu' l'homozygote ne donnera systématiquement que y ou y.

La reproduction sexuée consistera à faire fusionner cette cellule haploide avec une cellule haploide d'un autre organisme.

On a donc deux individus qui vont apporter un élément de leur matériel génétique.

Soit un individu A hétérozygote xy et un autre B, hétérozygote, mais xz
Les possibilités pour la descendance seront xy, comme A ; xz comme B mais aussi yz, un nouveau type C !

la reproduction sexuée favorise donc la diversité génétique. C ne serait pas apparu si A et B se reproduisaient à l'identique.


Pourquoi alors chercher à modifier son matériel génétique, alors qu'une bonne multiplication asexuée pourrait faire l'affaire, sans se prendre la tête?

Hé bien, c'est très probablement du au fait que l'environnement va changer. Et avec ce changement, l'individu sera plus ou moins bien adapté à son nouveau milieu.

Imaginons un individu xy, qui fleurit en 10 semaines. L'autre individu, xz, lui fleurit en 11 semaines. Tout va bien dans le meilleur des mondes tant que l'environnement permet de donner à ces deux espèces la possibilité de fleurir.

Mais voilà, maintenant, le temps se refroidit, et il y a de moins en moins de temps pour fleurir. Sans recombinaison, les deux types sont condamnés. Imaginons maintenant que la combinaison yz apporte un temps de floraison bien plus court, par exemple 8 semaines. La souche est sauvée, car xy et xz, en se combinant plusieurs fois, auront certainement la possibilité de donner naissance à un individu yz qui fleurira en 8 semaines ! Et du coup, en continuant à se reproduire, il transmettra également tout le reste de son génome et donc l'espèce se sera adaptée à ces nouvelles conditions. Si les conditions continuent de se refroidir, xy et xz disparaitront et seul yz perdurera. Du coup, dans les générations suivantes, des individus zz, yy et yz existeront et vous pouvez noter que x sera éliminé du jeu.

Voilà en gros un exemple très simplifié de sélection naturelle.

Vous êtes toujours là ?

Si oui, pas d'affolement, on va arriver à cette notion d'InBred Line.

Dans la nature, l'environnement sélectionne donc des individus et par là même des génotypes qui peuvent se transmettre à la génération suivante, en partie comme nous venons de le voir puisque la méiose ne leur permettra de transmettre que la moitié de leur matériel génétique.

Que fait le breeder dans cette histoire? Il imite simplement la nature. Au lieu que ce soit la nature qui élimine les individus en les empêchant de se reproduire, c'est l'homme qui dirige l'affaire.

A chaque génération, le breeder va empêcher certains individus de se reproduire, en les arrachant généralement. On dit qu'il sélectionne en fait les individus qui pourront se reproduire dans sa culture.

A quoi cela correspond il au niveau génétique? Tout dépend des objectifs du breeder.
Imaginons une souche sauvage hétérozygote pour la taille de ses feuilles. On a donc deux allèles W et w. W est dominant sur w, ce qui signifie que lorsque W est présent dans un des deux chromosomes, il empêche w de s'exprimer et on observera un individu qui présente le même phénotype (c'est à dire l'ensemble des caractères observables) W quelque soit son génotype WW ou Ww. A l'inverse, le phénotype w ne sera observé que lorsque le génotype est ww. W est le phénotype feuilles larges alors que w est le phénotype feuilles fines.

Notre breeder a pour objectif d'avoir une souche à feuilles fines. Il va donc inbredder la souche pour obtenir des individus à feuilles fines et qui plus est, il veut que ce soit un critère stable de la souche, c'est à dire que tous les individus devront avoir les feuilles fines et toute la descendance devra également avoir les feuilles fines.

Il commence avec une culture sauvage ou les individus sont WW ou ww ou Ww.

Notre breeder va sélectionner uniquement les individus dont le phénotype est w. Il ne va donc garder que les individus ww. Dans ce cas, l'inbreeding est rapide car très rapidement, on arrive à une population homozygote pour le gène W qui est représenté exclusivement par l'allèle w. La souche est stable pour ce critère car une reproduction ww * ww donnera toujours des individus ww.

Imaginons maintenant que son objectif ait été d'avoir des feuilles larges.

Première culture, il élimine les ww. Mais il le fait à partir du phénotype W. Donc dans ce phénotype sont compris les génotypes WW et Ww.

Malédiction !

Car lorsqu'il va reproduire sa souche une nouvelle fois, les ww vont pouvoir s'exprimer à nouveau. La souche n'est pas stable, une faible proportion aura les feuilles fines. Dans ce cas, l'inbredding est beaucoup plus long et il faudra certainement du temps pour arriver à une population pure WW sachant que visuellement, on ne peut pas distinguer les WW des Ww. C'est là où le back cross interviendra, mais c'est un peu complexe alors ne nous attardons pas sur ce point.

L'objectif d'un IBL est d'avoir le plus grand nombre possible de gènes stabilisés c'est à dire homozygotes.

Si on remet ça en perspective avec le but de la reproduction sexuée, vous voyez le danger : la souche est très peu diversifiée pour un grand nombre de caractères. Elle ne peut donc pas former de nouvelles combinaisons rapidement en cas de changement de l'environnement.

L'IBL est donc toujours très dépendante des conditions dans lesquelles elle a été breedée et risque de ne pas bien s'adapter à des conditions différentes.

C'est pourquoi de nombreuses souches hollandaises, par ailleurs excellentes en indoor, peuvent foirer complet en serre ou en outdoor.

Si vous en avez envie, je peux vous détailler des stratégies de construction d'IBL mais vous les trouverez dans des bouquins très simples comme le Marijuana breeder's guide, le Marijuana botany ou encore dans n'importe quel bon bouquin de génétique.

La bonne vibe à tous 8)

Rahan
- ...
Modifié en dernier par TeP le 17 déc. 2006, 19:12, modifié 5 fois.

Sn1Pa

#2 Message non lu par Sn1Pa »

Intéréssant je ne connaissais pas du tout... J'aimerais bien tenté de faire pousser quelques une de tes créations ^^ merci pour cette article..

TeP

#3 Message non lu par TeP »

Le temps de me rouler un petit JH et de me relire.

Je vous livre là le point de départ du breeding, le passage obligatoire mais aussi la destination finale. Quelque soit la méthode de selection : feeling, déduction, mathématiques..., il faut être familiarisé avec l'IBL et multiples "BONNES" facettes.

Herma, Selfed, Féminisées : ce sont des sous produits dont l'IBL part d'une mauvaise vibes à encore plus mauvais. Ce n'est pas du travail qui soulève des émotions, des souvenirs, des impressions lointaines, des surprises...

Devenez exigeants, les breeders sont habitués au laxisme alors qu'eux sont excessivement exigeants.

Je continuerais de survoler ou de développer les différents aspects de cette passion .... ;o)

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O.C.B 44
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#4 Message non lu par O.C.B 44 »

Merci Tep,

Tu es toujours aussi pationnant, merci...

;-)
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cbref
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#5 Message non lu par cbref »

+1 c toujours interressant à lire :D
y a deux ans je m'étais dit qu'un jour je tenterais de crer la sativa parfaite pour le guerilla de par chez moi, sol calcaire, pauvre et aride, et avec flo précoce. :lol:

ca risque d'etre un sacré boulot :lol:
La tolérance zéro c'est l'intolérance totale ! K.

Tchernobyl m'a tuer !

Et vive la hout ! :mrgreen:

tu veux te bastonner ?!

Rahan

#6 Message non lu par Rahan »

Yop, je viens faire mon lourd :wink:

Joli post TeP, mais je pense que ça gagnerait à être simplifié avec un peu plus de rigueur scientifique.

Par exemple:

Un gène peut être présent sous plusieurs versions, qu'on appelle allèle.

Chez les diploïdes, on possède deux versions de chaque chromosome soit deux versions de gènes: un gène est donc représenté par deux allèles.

Dès lors, une fois qu'on sait ça, la définition d'hétérozygote est beaucoup plus simple à comprendre.

Hétérozygote : possède deux allèles différents pour un gène A
Homozygote : possède deux allèles similaires pour un gène A

De ce fait, les hétérozygotes sont "peu stables", ce que tu notes très justement. Car ils peuvent donner deux gamètes différents lors de la reproduction. Lors de la reproduction, en effet, la cellule passe du stade 2n (diploïde) au stade n (haploide). C'est la réduction due à la méïose.

Dans le cas des hétérozygotes, on a donc deux possibilités. Si tu as un allèle m et un allèle n , une chance sur deux d'avoir m dans la gamète.

Dans le cas des homozygotes, on a que l'un ou l'autre, l'individu est mm ou bien nn. Et donc l'individu transmet uniquement cet allèle à sa descendance. Forcément, la descendance aura plus de chance de lui ressembler sur ce caractère, i.e. la souche te paraitra "plus stable".

La stabilité d'une souche est donc un terme relatif au nombre d'individus que tu fais pousser. Une souche très hétérozygote pour de nombreux gènes sera stable au niveau de la population si tu fais pousser beaucoup d'individus, car il te faut beaucoup d'individus pour retrouver toutes les combinaisons possibles.
Une souche homozygote sera beaucoup plus facilement stabilisée car elle ne possède déjà que peu de variations.

Et comme tu le soulignes justement, la difficulté va être de combiner cette stabilité en limitant la perte de vigueur, car les hétérozygotes sont souvent plus vigoureux, du fait de l'heterosis (phénomène qu'on retrouve particulièrement sur les F1 de deux souches différentes).

biomasse de weed

#7 Message non lu par biomasse de weed »

Hétérozygotte
C'est nous par excellence, les humains. Un prélévement ADN peut nous identifier car notre génome (code génétique) est "foncièrement" unique pour chacun d'entre nous.
ca commence mal !

le code génétique est UNIVERSEL (en réalité, il est quasi universel, quelques especes telles que les paramécies, et de nombreuse bacatérie possède un code génétique un tout peutit peu différent)

le code génétique c'est la correspondance entre les codons (triplet de nucléotides) de l'ARN messagé, et les acides aminés des protéines

a ne pas confondre avec le génome, ou plus particulièrement avec le génotype d'un individu, qui est l'ensemble des allèles présents aux différents loci (les loci c'est l'emplacement des génes sur les chromosomes)
alors que le génome c'est l'ensemble du materiel génétique d'un individu ou d'une espece

ensuite, la notion d'homozygotie/hétérozygotie, n'a de sens que chez les organisme diploides (organisme qui possède 2 lot de crhomosomes homologues) contrairement aux haploides (organisme qui ne possède qu'un lot de chromosome)

chez les diploides, chaque gène est présent en 2 exemplaires (un exemplaire sur chaque lot de chromosomes)

or au niveau d'une popilation, pour un gène donné , il peut exister différente version de ce gène: les allèles

et chez un individu, pour un gène donné on peut retrouver soit 2 allèles identiques (l'individu est alors homozygote pour le gène consideré); soit 2 allèles différents, et l'individu est alors hétérozygote pour le géne considéré

mais la notion d'homozygotie/hetérozygotie, na de sens que si elle est appliquée a un gène étudié, ou a un groupe de gènes , mais pas au niveau de l'individu (pas au niveau de l'ensemble de gènes de l'indvidu), qui lui n'est jamais homozygote a 100%(c'est a dire pour l'ensemble de ces gènes, bien que dans le cas des végétaux on puisse augmenté le degré d'homozygotie par autogamie), ni hétérozygote a 100%

Rahan

#8 Message non lu par Rahan »

:topcool: biomasse :)

biomasse de weed

#9 Message non lu par biomasse de weed »

ok j'ai été grillé par Rahan !
1/4 d'heure de frappe sur l'ordi au reveil, et tout ca pour ce faire griller !

TeP

#10 Message non lu par TeP »

Certes messieurs, vos remarques sont justifiées. Mais je croise du cannabis :mrgreen:, je ne fais pas des recherches sur des embryons humain. Faut recadrer les choses.

Dans la pratique, on dispose de peu de matériel, et je me vois mal compter du chromosome à la main.
La stabilité d'une souche est donc un terme relatif au nombre d'individus que tu fais pousser. Une souche très hétérozygote pour de nombreux gènes sera stable au niveau de la population si tu fais pousser beaucoup d'individus, car il te faut beaucoup d'individus pour retrouver toutes les combinaisons possibles.
Une souche homozygote sera beaucoup plus facilement stabilisée car elle ne possède déjà que peu de variations.

La difficulté va être de combiner cette stabilité en limitant la perte de vigueur, car les hétérozygotes sont souvent plus vigoureux, du fait de l'heterosis (phénomène qu'on retrouve particulièrement sur les F1 de deux souches différentes).
ça part contre c'était trés bon ;o), merci

cbref
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#11 Message non lu par cbref »

biomasse le prof, n'empeche tu parles comme ma prof d'svt au lycée, que de souvenirs :lol:
La tolérance zéro c'est l'intolérance totale ! K.

Tchernobyl m'a tuer !

Et vive la hout ! :mrgreen:

tu veux te bastonner ?!

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portnou
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#12 Message non lu par portnou »

Oui, mais là, y'a 3 profs qui debattent ;)
C'est tellement passionnant qu'on n'ose meme pas intervenir de peur de dire une connerie.
la violence est le dernier refuge de l'incompétence

jester

#13 Message non lu par jester »

juste pour dire que c'est super!
je suis en pleine lecture, par contre tu ne dits pas ce que signifie les initiales IBL (je pense qu'il y breeding dedans? line?) :oops:

TeP

#14 Message non lu par TeP »

Lol désolé.

IBL : In Bred Line

EDIT : pour le débat, il n'existe pas vraiment. Ce sont des précisions quand je taille trop large dans la viande pour expliquer simplement :mrgreen: quand on fait pas du hors sujet :mrgreen:

Je vous en concoctes un derrière avec une tranche de vie technique, les astuces, les méthodes que j'utilises... ce sera plus orienté horti-cannabi-culture. :wink:

Et pour les pointilleux, je suis et resterais un breeder de type horticulteur... pas un breeder généticien. Que ce soit clair une fois pour toute :mrgreen:
Mes cahiers de notes sont maculés de "jus de terre", les feuilles tiennent debout :mrgreen:, j'ai appris en observant et j'ai étudié ensuite ce dont j'avais besoin pour arriver à mes fins. On est loin de la blouse blanche, de l'accélérateur de particules, de la culture in vitro.... un fumeur de ganja qui fait ses souches depuis un petit moment. Basta.
Fin de la mise au point. :lol:
Modifié en dernier par TeP le 17 déc. 2006, 13:41, modifié 1 fois.

Chuk-e

#15 Message non lu par Chuk-e »

pffffiouu que de technique !

merci pour ce passionant post Tep !

lol Biomasse tu m'as assomé chuis tout perdu la du coups :lool: trop technique pour moi ! faut que j'me documente j'ai aucunes notions de bio ! :lol:

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