Désolé par avance pour les illettrés fanas de 103 et d'excréments qui penseront s'être faits enduire d'erreur par un titre trompeur, nous n'allons pas parler de scootophilie ni de scatophagie mais bien de photopériodicité.
Quelqu'un a-t-il des informations sur ce sujet oh combien passionnant ?Il est montré, depuis les études de E. Bünning, que les plantes manifestent vis-à-vis de la lumière un certain rythme de sensibilité : par cycle de 24 heures, à une photophase (période de sensibilité à la lumière) succède une scotophase (période d'insensibilité) ; ce rythme, initialement déclenché par l'alternance de la lumière et de l'obscurité, est ensuite entretenu par la plante et devient un rythme endogène qui se manifeste à différentes étapes du métabolisme. Ainsi, un éclairement faible fourni pendant la nuit n'a pas la même activité photopériodique selon qu'il est donné au début, au milieu ou à la fin de la nuit (R. Jacques). .
Je me souviens avoir entendu parler d'une heure d'éclairement au milieu de la nuit (dans le PAD manual si je ne m'abuse) et d'autres parlent d'un "flash" de courte durée... tout cela pendant la phase de croissance si je ne m'abuse.
Il y a également l'infrarouge en début de nuit qui a été pas mal expérimenté (et approuvé) pour la floraison.
Mais on sait aussi que les phytochromes régulant la floraison (et les cryptochromes) ne sont sensibles qu'à certaines longueurs d'onde. Donc un éclairement nocturne en dehors de ces longueurs d'onde semble être une idée à approfondir (déjà explorée par certains d'ailleurs). Concrètement, il faut éviter le bleu et le rouge "clair" pour maintenir la floraison.
Voilà le peu que je sais sur ce sujet, je vous saurai donc gré de venir enrichir mon maigre savoir, tant sur la théorie que sur la pratique.