Avortement : le PCF dénonce un «terrible retour en arrière» en Espagne
«Les associations féministes et les partis de gauche se mobilisent contre ce texte qui est le plus prohibitif depuis la fin de la dictature, quand l’IVG était purement et simplement interdite», souligne le PCF.
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A l’inverse, le président d’honneur du Front national Jean-Marie Le Pen a salué lundi matin par un tweet l’adoption en Espagne d’un projet de loi supprimant quasiment le droit à l’avortement, y voyant le «souci du respect de la vie».
«Le projet de loi espagnol sur l’avortement prouve que l’on peut agir en la matière avec mesure, intelligence et souci du respect de la vie», écrit Jean-Marie Le Pen sur le réseau social où il a récemment ouvert un compte, @lepenjm. La présidente du FN, Marine Le Pen, avait critiqué pendant la campagne présidentielle de 2012 les «avortements de confort» et avait émis l’idée de ne pas rembourser les interruptions volontaires de grossesse en cas de problèmes budgétaires.
trunk247 a écrit :Dans les commentaires on peut lire cette info, à vérifier : "Pour rappel l’UMP vient de s’allier avec « Sens commun », organe de la manifpourtous qui souhaite elle aussi l’interdiction et la pénalisation de l’avortement"
Je veux bien le croire, à Bordeaux, Alain Juppé s'est occupé de trouver et prêter gratuitement des locaux aux catholiques intégristes qui font la messe en grec ancien, et qui défilent le samedi en centre ville scandant et priant contre l'avortement.
Sur le site de
http://senscommun.fr on trouve bien l'association avec l'ump
Il me semble qu'il est bien commode au pouvoir de camoufler les vrais problèmes de la société, on oublie la crise et l’arnaque de l'économie, la dictature "molle" de l'europe.
A cela, on attise les antagonismes sur des sujets sensibles (ivg, racisme, etc.), histoire de bien diviser pour régner, voire même créer l’atmosphère nécessaire au clash.
Edit: suite à une discussion avec une sage femme, elle m'expliquait qu'en Espagne la réglementation était très très laxiste quant à l'ivg, et que ça posait des problèmes car on pouvait la pratiquer après 16 semaines de grossesses (en France c'est 12 semaines d'aménorrhée, on joue sur les termes mais ça fait une différence de 2 semaines avant la grossesse, soit 4 semaines de différence avec l'Espagne), et que la loi ne prévoyait pas -comme en France- que l'ivg soit soumis à un principe disons moral appelé "détresse maternelle", qui est décidé par le médecin (autant dire que suivant les convictions du médecin, tout peut changer). Cette nouvelle loi espagnole se rapprocherait plus de ce qui se pratique en France (dixit une pro).
On peut maintenant comprendre que sur un plan politique (et de manipulation de l'opinion), ce sujet (et tellement d'autres) est une arme de plus (pour la mettre DNC^^).