Archives par étiquette : cultures

185 pieds de cannabis dans sa cave

La semaine dernière, au terme d’une enquête de police, une grosse quantité d’herbe a été trouvée dans la cave d’un particulier à Jullianges. Les deux dealers présumés habitent au Puy et à Jullianges.

Le 8 décembre dernier, la Brigade de sûreté urbaine se met sur la piste d’un Ponot qui se livre à un trafic de cocaïne et d’herbe. Elle est informée qu’une livraison doit avoir lieu dans la journée. Après une surveillance discrète, un homme de 43 ans, connu des services, a été interpellé et placé en garde à vue.
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Des plantations à la ville comme à la campagne

En intérieur en ville ou en pleine terre à la campagne, les « cannabiculteurs » s’en donnent à cœur joie du nord au sud de l’Hexagone. C’est surtout de mars à octobre, durée de floraison de la plante, qu’ils rivalisent d’ingéniosité pour camoufler leur production, sans toujours tromper la vigilance des forces de l’ordre.
En octobre 2010, un agriculteur du Gard a ainsi été mis en examen après que des randonneurs ont découvert par hasard plusieurs centaines de pieds de cannabis dissimulés au milieu des tournesols. « Il a fallu une journée complète pour tout arracher », témoigne un élu du village de Sainte-Anastasie, proche de Nîmes.

Laurent, 36 ans, raconte planter de l’herbe dans son jardin depuis qu’il s’est installé en Auvergne, il y a huit ans. Dans son village d’un millier d’habitants, ils sont « au moins une dizaine à faire ça », pour leur « consommation personnelle ». « Je ne voulais plus prendre le risque d’aller acheter du shit à un dealeur dans la rue », assume ce fonctionnaire, père de famille. Laurent dit mettre en terre en général une poignée de plants, mais explique que sa région regorge de cultures plus vastes, que les gendarmes traquent par hélicoptère.

500 € pour un kit complet

Tous ces cannabiculteurs sont autant de clients potentiels pour certaines jardineries. Hier, dans un magasin de jardinage des environs de Nîmes, la clientèle jeune se renseignait uniquement sur les serres d’intérieur. « C’est un engouement, reconnaît le patron du commerce dans un éclat de rire. Une grande majorité de mes clients viennent pour s’équiper en matériel de culture du cannabis. Mais ici, il n’y a pas de trafiquants ou de gros producteurs. C’est essentiellement pour une consommation personnelle. Comptez 500 € pour un kit de plantation complet! »

Les récoltes de cannabis font des envieux. Les vols de plants — mais aussi de lampes à sodium ou à mercure — se multiplient. En octobre, dans le Gard, un jeune est décédé, tué d’un coup de fusil par le gardien d’un champ de cannabis qu’il s’apprêtait à piller.

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La culture de la marijuana explose en France

Les consommateurs de cannabis sont de plus en plus nombreux à cultiver leur propre herbe en toute illégalité. Les autorités craignent de voir le crime organisé s’implanter dans ce marché.

Les spécialistes en sont convaincus : c’est une « avalanche verte » qui menace l’Europe. Jusqu’alors dominé par la consommation d’une résine de cannabis majoritairement marocaine, le Vieux Continent, à commencer par la France, se convertit progressivement à l’herbe, une marijuana cultivée sur son sol.

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Pyrénées: 900 plants de cannabis saisis

Trois laboratoires clandestins de culture du cannabis ont été démantelés dans les Pyrénées-Orientales, a-t-on appris jeudi auprès de la gendarmerie. Près de 900 plants ont été saisis pour une valeur de 255.000 euros à la revente. L’enquête a démarré en avril 2011 lorsque les militaires de la compagnie de gendarmerie départementale de Prades ont détecté un site de cannabiculture dans une maison inhabitée. Le 11 avril, ils interpellent trois personnes dans ce lieu de production occupant les quatre niveaux du logement, sur près de 100m2. « Les lieux sont équipés de tout le matériel nécessaire pour se livrer à une culture intensive », précise la gendarmerie.

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Passionné par le cannabis, il multiplie les plants et les comparutions

CARPENTRAS — Un passionné de cannabis qui comparaissait pour la troisième fois devant la justice pour la culture intensive de cette plante, avec 2.000 pieds saisis en deux ans, a été condamné jeudi à 10 mois de surveillance électronique par le tribunal de Carpentras.

Le ministère public avait requis quatre ans de prison dont deux avec sursis.

Lors d’une perquisition en septembre, les gendarmes avaient saisi 966 plants en pieds, en pots ou séchés chez le prévenu. En 2009, il avait déjà été placé six mois sous le régime du bracelet électronique pour la détention de 962 pieds, après avoir bénéficié d’un sursis l’année précédente pour des faits similaires.

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